mardi 24 février 2009
Une petite dédicace
Oui, une journée de dédicace au centre Leclerq d'Outreau ce samedi 28 février en espérant que cette scéance de torture aidera à briser les diverses omertas.
vendredi 16 janvier 2009
Sur l'injustice
Je ne me bats pas contre l'injustice qui est une partie de la vie, qui diffère selon les époques, les régimes en place. C'est une notion bien trop humaine rattachée à tant de compromissions sociales ambigües pour avoir l'espoir même qu'elle disparaisse un jour. Au sein du Droit en plus, elle appartient à toute une caste bourgeoise, loin des valeurs du prolétaire ou du noble, à la lie de l'humanité. Le pouvoir au faible qui a soif de revanche, voila le drame de la justice française. Le minable s'entoure, entre en franc-maçonnerie, dans les clubs de services, dans les syndicats de la magistrature, se plie aux diners, comme aux compromissions. Il est illusoire de se battre contre la médiocrité en passant par la médiocrité.
Cette affaire de justice ne concerne que la blessure profonde qui me fut infligée par un des ces bourgeois minables, mon pays qui est à redresser parce que donné aux incompétents.
Mon combat est là et il sera d'une vie pour l'amour de la France, contre les minables, pour les belles valeurs, contre une magistrature qui protège un pédophile parce qu'il est un des siens. Pas contre l'éternelle injustice.
Les idéalistes méritent leurs déconvenues.
Cette affaire de justice ne concerne que la blessure profonde qui me fut infligée par un des ces bourgeois minables, mon pays qui est à redresser parce que donné aux incompétents.
Mon combat est là et il sera d'une vie pour l'amour de la France, contre les minables, pour les belles valeurs, contre une magistrature qui protège un pédophile parce qu'il est un des siens. Pas contre l'éternelle injustice.
Les idéalistes méritent leurs déconvenues.
lundi 12 janvier 2009
continuation
Des actions en justice continuent sur lesquelles je suis obligé d'être discret, la pourriture institutionnalisée aussi, bien sûr. Le livre ne se vend pas comme rêvé, mais est-ce une véritable surprise sans publicité de poids possible, avec une omerta journalistique, en ayant choisi de me moquer d'eux, de dire ce que je pensais de la justice, des médias, des associations ?
Il y a des jours où on voudrait, ne serait-ce que par commodité matérielle, être Marc Lévy, renoncer à la littérature pour entrer dans le livre du vingt et unième siècle : celui de la médiocrité, de la boursouflure, de l'accomodement de la pensée et des lettres à son époque pitoyable.
Chialer devant les caméras pour avoir de l'audimat et gain de cause, accepter d'être manipulé par des politiciens et des faiseurs d'émission qui influenceront des juges sensibles aux maitres ? Et puis quoi encore ?
Il y a des jours où on voudrait, ne serait-ce que par commodité matérielle, être Marc Lévy, renoncer à la littérature pour entrer dans le livre du vingt et unième siècle : celui de la médiocrité, de la boursouflure, de l'accomodement de la pensée et des lettres à son époque pitoyable.
Chialer devant les caméras pour avoir de l'audimat et gain de cause, accepter d'être manipulé par des politiciens et des faiseurs d'émission qui influenceront des juges sensibles aux maitres ? Et puis quoi encore ?
samedi 14 juin 2008
Super ! Je vais être millionnaire
De : | FRANCHET VANGER (franchet_venger@yahoo.fr) |
Bonjour bien aimé,
Je suis Monsieur Franchet VENGER, né le 11 Novembre 1946 en Belgique.
Je souffre d’un cancer de gorge depuis maintenant près d'un mois et demi.
Mon médecin traitant vient donc de m’informer que mes jours sont comptés du fait de mon état de santé dégradé.
Ma situation matrimoniale est telle que je n’ai ni femme et encore moins
des enfants à qui je pourrais léguer mon héritage.
des enfants à qui je pourrais léguer mon héritage.
C’est pour cela que je voudrais de façon graçieuse et dans le
souci d’aider les démunis vous donner ce dit héritage s’élevant à une valeur de 4 millions de dollars us pour votre œuvre de charité.
Je voudrais avoir les informations suivantes :
souci d’aider les démunis vous donner ce dit héritage s’élevant à une valeur de 4 millions de dollars us pour votre œuvre de charité.
Je voudrais avoir les informations suivantes :
Votre nom complet, un numéro de téléphone et si possible le
fax et surtout un numéro de compte dans lequel cet-argent sera transféré
Je compte sur votre bonne volonté et surtout le bon usage de ces fonds pour votre œuvre.
Franchet VENGER
J'ai naturellement eu d'autres messages de ce monsieur subitement émigré en Afrique, malgré son état de santé préoccupant et de son avocat qui s'est tout de suite pris d'amitié pour moi et a envisagé de me faire profiter d'une affaire de plusieurs millions de dollars en plus. Comme je suis très con, je vais lui envoyer mes coordonnées, de l'argent pour les frais de transfert et je pense vraiment que je vais rouler en Ferrari la semaine prochaine.
J'ai naturellement eu d'autres messages de ce monsieur subitement émigré en Afrique, malgré son état de santé préoccupant et de son avocat qui s'est tout de suite pris d'amitié pour moi et a envisagé de me faire profiter d'une affaire de plusieurs millions de dollars en plus. Comme je suis très con, je vais lui envoyer mes coordonnées, de l'argent pour les frais de transfert et je pense vraiment que je vais rouler en Ferrari la semaine prochaine.
lundi 2 juin 2008
Touché par la grâce
En conduisant, j'écoutais Radio Nostalgie qui venait de gâter ses auditeurs du "Blueberry hill" de Louis Amstrong et elle est arrivée avec son corps gracile, son intelligence débordante s'immisçant dans la chanson : Barbara a chanté "L'aigle noir".
J'eus ce sentiment étrange que nous connaissons tous d'entendre une chanson qui nous berce depuis toujours pour la première fois. Certes, je connaissais le masque, l'allégorie relative à l'inceste et le rapace tournoyant lentement au dessus de sa proie n'avait pu m'échapper. Cependant, cette fois-ci, elle traversa le champ de la raison pour plonger dans le coeur, en plein coeur.
Je n'eus pas le réflexe égocentrique de ramener son histoire à la mienne. J'eus mal à Barbara, fus touché par sa grâce, sa retenue, sa silhouette, sa personne. J'eus le désir violent et impossible de par la force des évènements de connaître personnellement et aimer la chanteuse, d'approcher la diamant brisé ayant gardé son éclat (cette pierre précieuse même brisée conserve toujours sa pureté).
Je n'étais pas seul, mais accompagné d'un entourage ne pouvant comprendre ce genre de sentiment, aussi resta t-il dissimulé, latent et ce n'était pas désagréable. Ce soir, par curiosité, j'ai écouté un des cds de Barbaras que je possède et vu deux ou trois vidéos sur dailymotion, cette émotion ne m'a pas quitté, Barbara est entrée tout au fond de mon âme cet après-midi au volant d'une Xantia Pallas grise intérieur bois et ne partira plus, je le sais, le sens.
J'eus ce sentiment étrange que nous connaissons tous d'entendre une chanson qui nous berce depuis toujours pour la première fois. Certes, je connaissais le masque, l'allégorie relative à l'inceste et le rapace tournoyant lentement au dessus de sa proie n'avait pu m'échapper. Cependant, cette fois-ci, elle traversa le champ de la raison pour plonger dans le coeur, en plein coeur.
Je n'eus pas le réflexe égocentrique de ramener son histoire à la mienne. J'eus mal à Barbara, fus touché par sa grâce, sa retenue, sa silhouette, sa personne. J'eus le désir violent et impossible de par la force des évènements de connaître personnellement et aimer la chanteuse, d'approcher la diamant brisé ayant gardé son éclat (cette pierre précieuse même brisée conserve toujours sa pureté).
Je n'étais pas seul, mais accompagné d'un entourage ne pouvant comprendre ce genre de sentiment, aussi resta t-il dissimulé, latent et ce n'était pas désagréable. Ce soir, par curiosité, j'ai écouté un des cds de Barbaras que je possède et vu deux ou trois vidéos sur dailymotion, cette émotion ne m'a pas quitté, Barbara est entrée tout au fond de mon âme cet après-midi au volant d'une Xantia Pallas grise intérieur bois et ne partira plus, je le sais, le sens.
Article de Françoise Rolland sur son blog : à l'écoute des livres
L'un des objectifs de l'émission "A l'écoute des livres", diffusée sur Radio Massabielle et de son présent blog, est de faire connaître des ouvrages de tous genres et de qualité, parus non seulement dans des maisons ayant pignon sur rue mais également chez des éditeurs moins connus mais ayant le courage de publier des oeuvres non conformistes ou dédaignés par d'autres au nom de l'autocensure. Aussi, avons nous déjà entendu sur les ondes de Radio Massabielle et ici même évoquer des éditeurs comme "le Léopard Masqué", "Alexipharmaque" ou "Pardes". Récemment, un document consacré au monde des truands, écrit par Dominique Zardi, a permis aux fidèle de l'émission et du site de faire connaissance avec les éditions Tatamis, dirigées par Jean Robin. Voici un autre ouvrage de cet éditeur qui permet de lever la chape de plomb ayant occulté un faits divers. L' OUBLIE D' OUTREAU de Ludovic Lefebvre, raconte le martyre de l'auteur qui, à quinze ans, fut confié à un médecin qui s'avéra pédophile et abusa des années durant de l'adolescent, tout comme son épouse aussi perverse que lui. Ludivic sombra dans l'alcool et la drogue. Après diverses cures de désintoxication, il put se reconstruire et voulut faire condamner son tortionnaire. On vit alors les notables se serrer les coudes pour étouffer le scandale. Avocats "perdant" le dossier, magistrats muets, journalistes refusant de relater les faits. Une seconde affaire d' Outreau étant impensable, on a tout fait pour sacrifier Ludovic Lefebvre sur l'hôtel de la respectabilité.
Lisez ce document qui doit, si le courage existe encore dans ce pays, provoquer un électrochoc dans l'opinion ! Pour que justice soit enfin rendue à Ludovic Lefebvre.
L' OUBLIE D' OUTREAU de Loïc Lefbvre Tatamis 250 pages 19,90 €
Soyez chaque mercredi à 18h30 A L' ECOUTE DES LIVRES sur Radio Massabielle (97.8 Mhz et 101.8 Mhz)
lundi 17 mars 2008
Basses attaques !
Je reçois de mesquines attaques sur le vécu relaté dans ce livre. Aucune surprise, je pensais que je ramasserais une partie du pathos du net, celui des pauvres types et des salopes préférant juger la vie d'un autre en qualificatifs pervers plutôt que faire leur propre exégèse. Dire que cela ne m'atteint pas serait mensonger, mais cela ne me démolit pas. Je lis la navrance des insultes et le portrait du détracteur est facile à dresser.
J'avais pourtant précisé que je n'étais pas psychiatre et que je ne pouvais rien contre la maladie mentale ou la souffrance d'autrui. Les pseudos sont pratiques devant celui qui s'expose, la distance aussi, je déteste cette lâcheté, je me suis défendu à visage découvert contre les pontes de la justice, du journalisme, de la politique. On peut me juger, après tout, je ne suis pas parfait et ne veut surtout pas le devenir, mais qu'on en fasse autant.
J'ai été qualifié de petit bourge ayant inventé une histoire quand j'ai grandi dans une maison sans eau chaude où on crevait de faim à la fin du mois, mais aussi de drogué, de violé, de voleur, de pauvre type alors que je crois être devenu au fil des années très loin de tout cela. Je ne bois plus rien d'autre que du coca light sans caféine et de l'eau quand j'ai roulé dans le ruisseau pendant des années, je suis devenu d'une honnêteté rigoureuse qui ne me rapporte rien d'autre que de la pauvreté malgré une maîtrise de commerce que je ne veux utiliser. Pauvre type, certainement si le modèle est un pourri ultra-libéral qui sacrifie tout au gain.
Ce que je fais en m'exposant me répugne, je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour émettre la vérité, obtenir la révision d'un procès spolié de A à Z, alors quelle que soit la violence des agressions, je continue de me battre, à faire du contre-Ludo !
On a le droit de me disqualifier, j'ai le même droit de répondre : Je vous emmerde !
J'avais pourtant précisé que je n'étais pas psychiatre et que je ne pouvais rien contre la maladie mentale ou la souffrance d'autrui. Les pseudos sont pratiques devant celui qui s'expose, la distance aussi, je déteste cette lâcheté, je me suis défendu à visage découvert contre les pontes de la justice, du journalisme, de la politique. On peut me juger, après tout, je ne suis pas parfait et ne veut surtout pas le devenir, mais qu'on en fasse autant.
J'ai été qualifié de petit bourge ayant inventé une histoire quand j'ai grandi dans une maison sans eau chaude où on crevait de faim à la fin du mois, mais aussi de drogué, de violé, de voleur, de pauvre type alors que je crois être devenu au fil des années très loin de tout cela. Je ne bois plus rien d'autre que du coca light sans caféine et de l'eau quand j'ai roulé dans le ruisseau pendant des années, je suis devenu d'une honnêteté rigoureuse qui ne me rapporte rien d'autre que de la pauvreté malgré une maîtrise de commerce que je ne veux utiliser. Pauvre type, certainement si le modèle est un pourri ultra-libéral qui sacrifie tout au gain.
Ce que je fais en m'exposant me répugne, je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour émettre la vérité, obtenir la révision d'un procès spolié de A à Z, alors quelle que soit la violence des agressions, je continue de me battre, à faire du contre-Ludo !
On a le droit de me disqualifier, j'ai le même droit de répondre : Je vous emmerde !
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