lundi 17 mars 2008

Basses attaques !

Je reçois de mesquines attaques sur le vécu relaté dans ce livre. Aucune surprise, je pensais que je ramasserais une partie du pathos du net, celui des pauvres types et des salopes préférant juger la vie d'un autre en qualificatifs pervers plutôt que faire leur propre exégèse. Dire que cela ne m'atteint pas serait mensonger, mais cela ne me démolit pas. Je lis la navrance des insultes et le portrait du détracteur est facile à dresser.
J'avais pourtant précisé que je n'étais pas psychiatre et que je ne pouvais rien contre la maladie mentale ou la souffrance d'autrui. Les pseudos sont pratiques devant celui qui s'expose, la distance aussi, je déteste cette lâcheté, je me suis défendu à visage découvert contre les pontes de la justice, du journalisme, de la politique. On peut me juger, après tout, je ne suis pas parfait et ne veut surtout pas le devenir, mais qu'on en fasse autant.

J'ai été qualifié de petit bourge ayant inventé une histoire quand j'ai grandi dans une maison sans eau chaude où on crevait de faim à la fin du mois, mais aussi de drogué, de violé, de voleur, de pauvre type alors que je crois être devenu au fil des années très loin de tout cela. Je ne bois plus rien d'autre que du coca light sans caféine et de l'eau quand j'ai roulé dans le ruisseau pendant des années, je suis devenu d'une honnêteté rigoureuse qui ne me rapporte rien d'autre que de la pauvreté malgré une maîtrise de commerce que je ne veux utiliser. Pauvre type, certainement si le modèle est un pourri ultra-libéral qui sacrifie tout au gain.

Ce que je fais en m'exposant me répugne, je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour émettre la vérité, obtenir la révision d'un procès spolié de A à Z, alors quelle que soit la violence des agressions, je continue de me battre, à faire du contre-Ludo !

On a le droit de me disqualifier, j'ai le même droit de répondre : Je vous emmerde !

samedi 1 mars 2008

gratitude

A paraître bientôt sur le blog, mes premières entrevues, je remercie les journalistes qui prennent le courage de parler de cette histoire.
Je remercie également les personnes qui me joignent pour me raconter leurs malversations par le même procureur, les avocats qui me proposent leur aide, les personnes qui me soutiennent, me donnent un coup de main.